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圣女贞德专题(音乐下载\电影下载\历史)
作者:vincent  文章来源:本站原创  点击数  更新时间:2005-04-02 11:42:58  文章录入:vincent  责任编辑:vincent

圣女贞德是一个异类,代表了一个奇迹。我是喜欢奇迹的,因为我不是一个知足的人,无论在困顿还是一帆风顺的时候都是如此。

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圣女贞德法语站:http://www.jeanne-darc.com/

以下历史知识来自微软百科全书:
一、百年战争中“贞德时代”
4.4.2. 3 L’épopée de Jeanne d’Arc et le relèvement de la France
Jeanne d'Arc
Jeanne d'Arc
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Charles, qu’on appelle par dérision le « roi de Bourges », trouve en la personne de Jeanne d’Arc une aide efficace pour se lancer dans la reconquête du royaume. Le roi, qui se méfie d’abord de cette mystérieuse messagère arrivée à sa cour au début de l’année 1429, finit par lui accorder sa confiance et lui laisse la direction des manœuvres qui obligent les Anglais à lever le siège d’Orléans (mai 1429). Le sentiment national se cristallise au cours de cette lutte contre les Anglais, principalement au bénéfice de la royauté, surtout après le sacre à Reims de Charles VII (juillet 1429), qui lui rend toute sa légitimité. En 1453, le roi de France entre dans Bordeaux : les Anglais ont définitivement perdu la guerre de Cent Ans et doivent restituer tous leurs territoires sur le continent, à l’exception de Calais.

二、贞德口授的信

Jeanne d'Arc, « Lettre aux habitants de Reims »

Jeanne d’Arc la guerrière vient d’ouvrir les portes de Reims et Charles VII, sacré roi, a été rendu à sa légitimité. Auréolée de ses glorieux faits d’armes, elle prend alors la route de Paris afin de reconquérir la ville aux Anglo-Bourguignons. Dictant lettres et courriers, elle fait part le 5 août 1429, depuis Provins, de son humble et simple fierté à la victoire. La légende de Jeanne naît non seulement de ses exploits, mais aussi du courage et de l’espoir qu’elle insuffle aux « bons et loyaux Français ».

« Lettre aux habitants de Reims » de Jeanne d’Arc, 5 août 1429

Mes chiers et bons amis les bons et loiaulx Franczois de la cite de Rains, Jehanne la Pucelle vous fait assavoir de ses nouvelles et vous prie et vous requiert que vous ne faictes nulle doubte en la bonne querelle que elle mayne pour le sang roial ; et je vous promeit et certiffi que je ne vous abandonneray point tant que je vivroy ; et est vroy que le Roy a fait trêves au duc de Bourgoigne quinze jours durant par ainsi qu’il li doit rendre la cité de Paris paisiblement au chieff de quinze jours. Pourtant ne vois donner nulle mervoille si je ne y entre si brieffvement ; combien que des trêves qui ainsi sont faictes je ne suy point conteinte, et ne scey si je les tendroy ; maiz si je les tiens ce sera seulement pour garder lonneur du Roy, combien aussi que ilz ne cabuseront point le sang roial, car je tendroy et maintendroy esemble l’armée du roy pour estre toute prestre au chieff desdis quinze jours si ilz ne font la paix. Pour ce, mes tres chiers et parfaiz amis, je vous prie que vous ne vous en donner malaise tant comme je vivroy, maiz vous requiers que vous faictes bon guet et gardés la bonne cite du roy et me faictes savoir se il y a nulz triteurs qui vous veullent grever et au plus brieff que je pourray je les en osteray et me faictes savoir de voz nouvelles.

A Dieu vous commans qui soit garde de vous. Escript ce vendredi Ve jour daoust empres Provins, un logeiz sur champs ou chemin de Paris.

Source : Pernoud (Régine), Clin (Marie-Véronique), Jeanne d’Arc, Paris, Fayard, 1986.

 

三、贞德介绍
Jeanne d'Arc, sainte
Plan de l'article
Présentation ; La libératrice de la France ; Le procès ; Une héroïne nationale

1 Présentation
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Jeanne d'Arc, sainte (1412-1431), dite la Pucelle d'Orléans, héroïne nationale et sainte patronne de la France, qui unit la nation française à un moment critique de son histoire et fit tourner la guerre de Cent Ans à l'avantage de la France.

2 La libératrice de la France
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Jeanne d'Arc
Jeanne d'Arc
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Née le 6 janvier 1412 dans le Barrois à Domrémy (Lorraine), Jeanne d'Arc était la fille de Jacques Darc, un paysan aisé. Dès son enfance, elle se révéla très pieuse et solitaire, marquée par l'enseignement des ordres mendiants. Selon différents témoignages, elle entendit des voix célestes à l'âge de treize ans, celles de saint Michel et des martyres sainte Catherine et sainte Marguerite qui lui enjoignaient de libérer le royaume de France de l'occupation anglaise et de faire sacrer le dauphin Charles VII roi de France à Reims. Après de longues hésitations, la jeune fille, qui ne savait ni lire ni écrire, alla trouver en mai 1428 le représentant du roi à Vaucouleurs, le capitaine Robert de Baudricourt qui la traita de folle et la renvoya chez elle.

Le 12 février 1429, elle fit une seconde tentative et obtint une escorte pour rejoindre le dauphin Charles à Chinon. Ayant reconnu le roi qui s'était dissimulé parmi l'assemblée des courtisans, elle réussit à le convaincre de la réalité de sa mission par un « signe secret » qu'elle refusera de révéler à son procès. Le dauphin la fit soumettre à l'interrogatoire des théologiens de Poitiers à qui elle fit quatre prédictions, selon lesquelles les Anglais lèveraient le siège d'Orléans, le roi serait sacré à Reims, Paris rentrerait dans l'obéissance au roi et le duc d'Orléans reviendrait de sa captivité en Angleterre. Après un examen de virginité et une enquête de moralité, Jeanne fut autorisée par Charles VII à participer aux opérations militaires. Munie d'une bannière (portant l'insciption « Jésus Maria »), elle obtint le commandement de quelques troupes et délivra Orléans que défendaient Suffolk et Talbot (mai 1429). Elle prit ensuite Auxerre, Troyes, Châlons, ouvrant ainsi la route de Reims. Son nom se répandit dans toute la France et, comme elle l'avait prédit, Charles VII fut sacré à Reims, cérémonie qui confirmait sa légitimité (17 juillet 1429). En tentant de prendre Paris aux Anglo-Bourguignons, elle fut blessée à la porte Saint-Honoré (8 septembre 1429) puis, après s'être repliée, échoua à la Charité-sur-Loire. Appelée à l'aide par les habitants de Compiègne assiégée, elle fut capturée par les Bourguignons le 23 mai 1430 et leur chef, Jean de Luxembourg-Ligny, la livra aux Anglais contre rançon.

3 Le procès
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Suivant la recommandation de l'université de Paris qui, dès le 26 mai, avait réclamé qu'elle fût jugée comme hérétique par le tribunal de l'Inquisition, les Anglais la remirent à la justice d'Église tout en déclarant qu'ils la reprendraient si elle n'était pas déclarée coupable d'hérésie. Son procès s'ouvrit à Rouen le 9 janvier 1431. Le tribunal ecclésiastique, présidé par l'évêque de Beauvais, Pierre Cauchon, lui reprochait le port du vêtement d'homme (son armure militaire) qui tombait sous le coup d'une interdiction canonique, sa tentative de suicide (elle se jeta du haut d'une tour dans une tentative d'évasion), ses visions considérées comme une imposture et un signe de sorcellerie, et son refus de soumission à l'Église. Elle se défendit avec finesse et intelligence tout au long de son procès et maintint avec courage que ses voix ne l'avaient pas trompée. Le 24 mai 1431, au cimetière de Saint-Ouen, on lui notifia la sentence qui la déclarait coupable d'idolâtrie et d'apostasie. Elle avait le choix entre abjurer publiquement ses erreurs ou être remise au bras séculier de la justice. Dans un moment de peur et de faiblesse, Jeanne, qui avait résisté aux menaces de tortures, abjura. Condamnée à l'emprisonnement à vie, elle ne tarda pas à se rétracter, fut déclarée relapse et brûlée vive sur la place du Vieux-Marché de Rouen le 29 mai 1431.

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Charles VII ne tenta rien pour la sauver. Bien que la troisième prophétie de Jeanne (la reprise de Paris) se fût réalisée dès 1437, sa réhabilitation n'intervint qu'en 1456 au terme d'un long procès (procès en nullité du précédent). Elle fut ensuite béatifiée en 1909 et canonisée en 1920 par le pape Benoît XV. Son procès, dont les débats sont parfaitement connus des historiens (grâce à des archives précises et remarquablement conservées), révèle chez Jeanne une piété authentique, de bonnes connaissances religieuses, ainsi qu'une haute estime de la monarchie et de l'unité nationale, qui sont autant de traits partagés par ses contemporains et exaltés en elle.

4 Une héroïne nationale
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Manifestement peu aimée des courtisans dont le catholicisme était culturellement très éloigné de sa religiosité populaire, vite abandonnée par le roi, elle a surtout galvanisé les troupes et les populations assiégées. Mais les deux caractéristiques qui ont été attachées à son image au XXe siècle (le nationalisme et la sainteté) et qui ont fait l'objet de nombreuses récupérations politiques s'inscrivent dans des moments précis de l'histoire nationale et apparaissent chargées d'erreurs de perspective historique.

Ni sorcière luciférienne ni nationaliste dévote illuminée, Jeanne d'Arc a été, comme l'explique l'historien médiéviste Jacques le Goff, « une paysanne qui a ressenti avec une intensité extraordinaire les sentiments inspirés à son milieu rural par le drame d'une France partagée entre la « France française » et la « France anglaise », et livrée aux misères matérielles et spirituelles de la guerre ». Pour réaliser sa mission dans un milieu soit réticent en raison d'une distance sociale et culturelle (côté français), soit hostile à cause des formes militaires et politiques de son action (côté anglais), elle avait absolument besoin d'une légitimité qui dépassait la simple révolte humaine. Mais l'échec de sa capture atténua son charisme et sa mystique. Toutes les réhabilitations dont elle a fait l'objet, de 1456 à nos jours, ont finalement bien peu à voir avec la Jeanne d'Arc historique et sont davantage des témoignages sur les préoccupations idéologiques de divers milieux et de diverses époques que des investigations sérieuses sur la vie de cette sainte dont on célèbre la fête chaque année, le deuxième dimanche de mai.

Figure héroïque et mythique de l'histoire de France, Jeanne d'Arc a inspiré plusieurs œuvres littéraires et artistiques. Voltaire la célébra dans son poème narratif la Pucelle d'Orléans (1756). Au théâtre, elle a été le sujet de nombreuses pièces telles que la Pucelle d'Orléans (Die Jungfrau von Orléans, 1801) de Schiller, Sainte Jeanne (Saint Joan, 1923) de Bernard Shaw, l'Alouette (1953), de Jean Anouilh. Charles Péguy lui consacra deux drames, Jeanne d'Arc (1897) et Mystère de la charité de Jeanne d'Arc (1910). Le compositeur Arthur Honegger lui dédia son oratorio, Jeanne au bûcher (sur un texte de Paul Claudel), joué pour la première fois en 1938. Au cinéma, Carl Theodor Dreyer donna de l'histoire de Jeanne d'Arc une interprétation à la fois simple et profonde dans Jeanne d'Arc (1927) et de nombreux autres réalisateurs lui consacrèrent des films (Preminger, Rossellini, Bresson, Rivette).

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